Nébuleuse de l’Haltère (M27)

C’est bientôt de début de la fin de la saison des Galaxies. Tout comme nous avons 4 saisons, les astronomes ont aussi les leurs. Et le début d’année dans l’hémisphère nord est celle des galaxies. La Voie lactée, dans laquelle on trouve la majorité des nébuleuses, a une fâcheuse tendance à se lever avec les humains diurnes, c’est-à-dire au moment où nos télescopes sont inefficaces.
Il faut donc se rabattre sur les galaxies, qui, elles, fourmillent dans le ciel nocturne à cette période. Mais les galaxies sont de petits objets pour lesquelles il est nécessaire d’utiliser des telescopes de grand puissance. Mes premiers essais en la matière, avec un télescope newtonien de 1000mm de longueur focale, laissent encore à désirer Ce sera pour une prochaine fois.
Heureusement, la superbe nébuleuse de l’Haltère pointe le bout de son nez avant toutes les autres ou presque.
C’est une pionnière car elle fut la première nébuleuse planétaire jamais observée (par Charles Messier au XVIIIe siècle). Une nébuleuse planétaire n’est rien d’autre qu’une nébuleuse de forme circulaire, qui apparaissait comme une planète aux observateurs qui les ont ainsi nommées.
En son centre, presque invisible tant elle est ténue, se trouve une naine blanche. Les noeuds que l’on peut distinguer en son coeur sont les fronts d’ionisation créés par l’interaction entre les photons stellaires et les masses de particules alentours.